Publié le
4/4/2025

Le "Ghibli Style" et l’IA

Le "Ghibli Style" et l’IA

Le "Ghibli Style" et l’IA : Entre émerveillement et controverse

Depuis quelques semaines, une nouvelle tendance envahit les réseaux sociaux : le "Ghibli Style" généré par l’IA. Grâce aux avancées de l’intelligence artificielle, de nombreux créateurs et amateurs d’animation s’amusent à produire des images inspirées de l’univers magique du Studio Ghibli. Paysages oniriques, personnages délicats et palettes de couleurs douces, tout semble fidèle à l’esthétique emblématique de Miyazaki. Mais cette révolution technologique suscite autant d’enthousiasme que de débats.

L’IA au service de l’imaginaire

Les générateurs d’images basés sur l’IA, comme MidJourney ou DALL·E, permettent aujourd’hui de recréer des illustrations fidèles au style visuel du Studio Ghibli en quelques secondes. Pour les passionnés, c’est une manière fascinante d’explorer l’univers du maître japonais, d’expérimenter et de partager des créations inédites sans nécessiter des années de formation artistique.

Cette avancée technologique marque un tournant pour le monde du digital et du marketing, où l’IA devient un outil puissant pour la création visuelle, l’automatisation des concepts graphiques et même l’amélioration des stratégies SEO grâce aux contenus visuels attractifs.

Un progrès qui inquiète le monde de l’animation

Mais cette émergence de l’IA dans l’art ne fait pas l’unanimité, en particulier chez Hayao Miyazaki. Le légendaire réalisateur a déjà exprimé son dégoût face à l’idée que des algorithmes puissent remplacer la sensibilité et l’âme des artistes humains. Lors d’une interview marquante, il a déclaré : « C’est une insulte à la vie elle-même. » Pour Miyazaki, l’animation est un art profondément humain, basé sur l’émotion, l’expérience et la transmission de valeurs.

La question éthique est donc centrale : l’IA doit-elle être un simple outil d’aide à la création ou risque-t-elle de marginaliser le rôle des artistes ? Beaucoup craignent que cette technologie, en démocratisant la production d’images, ne dévalorise le travail des illustrateurs et animateurs traditionnels.

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